SOCIETE - Touche pas à mon prévenu !
Un rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité met en cause le racisme comme cause d’un tiers des bavures policières en 2004. Les jeunes policiers seraient les premiers mis en cause, mal préparés qu’ils sont à évoluer dans des quartiers difficiles
Les policiers commettant des bavures sont « les premières victimes d'une formation incomplète ». (Photo : AFP)
La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a publié hier une étude accablante sur la discrimination raciale dans les services de police. Cette autorité indépendante, créée en 2000, rend ainsi son premier compte-rendu, élaboré à partir des cas dont elle a été saisie. Le rapport, qui a été réalisé par la sociologue du CNRS Catherine Wihtol de Wenden, établit que le racisme entrerait en compte dans un tiers des cas de violence policière : 15 affaires sur 47, soit deux fois plus souvent qu’il y a quatre ans.
L’étude précise que les dérapages racistes de la police sont principalement concentrés sur les populations de jeunes entre 18 et 35 ans, de nationalité française mais issus de l’immigration : au premier chef du Maghreb et du Moyen-Orient, ensuite d’Afrique subsaharienne et des Antilles, puis les gens du voyage. Les violences auraient notamment lieu à la suite de contrôles d’identité qui, selon la CNDS, ne sont pas une réelle nécessité et prennent fréquemment un mauvais tour dans les quartiers défavorisés.
La hiérarchie « couvre »
Les policiers visés par ces dérapages font parties des jeunes reçues : 25 ans de moyenne d’âge. D’après le rapport, ceux-ci sont « les premières victimes d'une formation incomplète » puisqu’ils sont peu encadrés et ne sont informés « que par la télévision » sur les quartiers difficiles dans lesquels ils auront à évoluer en début de carrière. D’autre part, la CNDS dénonce la tendance de la hiérarchie à « couvrir » les faits.
Le syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police a appelé à ne pas omettre les difficultés grandissantes que rencontrent les policiers au cours de leurs missions, surtout celles concernant les violences. La direction générale de la Police nationale a tenu à minimiser les attaques portées à ses services en soulignant le petit nombre de bavures rapportées par rapport aux « millions de contrôles et d'interventions » qui ont lieu tous les ans.
Camille Vayssettes. (LPJ) 19 avril 2005
alors la si je mets un commentaire je vais passer pour une raciste
je sais que du cote de la police y a des derives mais faut dire aussi qu ils sont accules les flics en France....
la thailande c est sur c est un etat policier
mais au moins c ets un pays ou l on se sent en securite
et au lieu de nous casser les couilles avec des lois a la con sur la securite routiere ils s assurent d abord que tu sois en securite dans ton quartier quand tu sors a 4 h du matin....
en france la rue n est plus sure...et c est la que le bas blesse c est bien souvent a cause de ces meme delinquants des banlieues .....