One night in Bangkok
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One night in Bangkok

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malco
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MessageSujet: à lire   à lire EmptySam 9 Juil à 10:07

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sylvie
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sylvie


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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptySam 9 Juil à 14:19

ARFFFFFFFF j arrive pas a ouvrir tes liens tu peux me mettre un copie colle stp???
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malco
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptySam 9 Juil à 17:00

c'est parce que tu n'as pas acrobate peut-être .
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Asrun
Bavard
Asrun


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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptySam 9 Juil à 20:47

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malco
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptySam 9 Juil à 21:09

ok merci ; Asrun pour Sylvie comme ça elle peut le télécharger , ça c'est des trucs que je ne sait pas encore bien maitriser pour envoyer ces liens .
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sylvie
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sylvie


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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyLun 11 Juil à 19:55

ok les garcons je telecharge tout ca demain
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sylvie
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyMer 13 Juil à 7:56

je desespere pas hein mais il faut quand meme 1h32 pour le telecharger ce truc avec ma super connection... Shocked
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malco
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyMer 13 Juil à 9:22

oui si tu n'as pas l'ADSL c'est long , mais tu as la possibilité d'un système pour pédaler ( rires ) comme Amstrong .
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sylvie
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sylvie


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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyMer 13 Juil à 10:42

si j avais armstrong pour pedaler ca irait plus vite que de l ADSL LOL

mais ca y est je suis entrain d essayer d ouvrir

ca marche ...c est magique lol

AILLEURS | Cambodge
Ces étrangers qui vivent chez les autres,
sont envoyés pour le compte de leur
administration, travaillent pour une
entreprise privée ou sont partis seuls tenter
leur chance, refaire leur vie, chercher
fortune. Les expatriés d'aujourd'hui
vivent «l'exotisme au quotidien», tout
comme leurs ancêtres colonisateurs. Et
ils reproduisent peu ou prou les mêmes
comportements, même si, loin des yeux,
loin du coeur, mais également très loin de
sa culture, le Barang expatrié au
Cambodge adopte souvent inconsciemment,
dans sa vie de tous les jours et
dans son travail, des attitudes toutes
nouvelles. Pression du climat, chocs des
cultures, au fil de son séjour, la mentalité
du nouvel arrivant va, elle aussi, subir des
modifications, des évolutions et sa vision
des choses qui l'entoure se modifiera.
L'individu va se tropicaliser.
Pierre Lamant, professeur à l'Institut
national des langues et civilisations orientales,
dans la postface du roman de
Georges Groslier, «Le retour à l'argile»,
estime qu'«il y a toujours eu deux catégories
d'Occidentaux en Extrême-Orient:
ceux qui se laissent séduire et peuvent
aller jusqu'à abandonner leurs racines et
ceux qui repoussent toute approche,
subissent plus ou moins patiemment leur
sort momentané et rêvent du départ».
Partant de cette dichotomie, il est amusant
de dresser plusieurs portraits types
d'expatriés. Certains n'y verront là que
des caricatures, parfois grossières. Peutêtre,
mais celui qui vit réellement au
Cambodge, non pas dans un bureau climatisé
mais parmi les expats; celui-là
croise régulièrement ces caricatures dans
les rues de Phnom Penh et d'ailleurs,
dans les cocktails mondains et les basfonds
humides d'un Cambodge qui n'existe
pas que dans les mauvais romans…
1-Le Barang éponge
Il parle khmer couramment seulement
trois mois après son arrivée et est pote
avec tous les moto-dop de son quartier. Il
habite chez les parents de sa copine, une
ancienne prostituée sur le retour déjà
enceinte de ses oeuvres. Vêtu à la mode
locale d'un krama noué autour des reins
et de tongues en plastique, il tente
d'adopter comme ses nouveaux amis la
position asiatique au repos, assis sur ses
talons. Le hamac est accroché sous les
pilotis de la maison en bois dans un coin
de campagne entouré de palmiers à
sucre à vingt kilomètres de la capitale. Il
fume des Ara sans filtre, paquet souple et
roule en vieille Ssanyang, la moto des
campagnes. Le Barang éponge a complètement
absorbé la culture de son pays
d'accueil et n'est relié à son ancienne vie
et à son vieux continent que par la carte
Visa, sa seule source de revenus. Il n'est
pas là pour travailler et n'a pas fait dix
heures d'avion pour voir un blanc-bec le
sermonner. Il a renié tous ses anciens
copains, ne fréquente quasiment plus un
autre Barang et adore la cuisine de sa
femme, pattes de poulet dans bouillie
flottante, qu'il mange à grand renfort de
riz blanc, assis sur une natte. Le Barang
éponge sort tous les soirs dans les gargotes
locales avec ses nouveaux amis du
quartier à qui il paye des bières aux
glaçons. Il est plus khmer que les Khmers
et ne dort pas sous la moustiquaire.
Lorsqu'il tombe malade, il fait confiance
au sorcier du coin, se fait gratter le dos à
l'aide d'une pièce de monnaie trempée
dans du Baume du Tigre. En règle
générale, le Barang éponge perd dix kilos
la première année et est rapatrié sanitaire
la deuxième, après plusieurs mois
d'interdiction bancaire. Son retour en
Europe est un enfer et est souvent assorti
d'un passage en cure de désintoxication
ou (et) chez un psy.
Attention, le Barang éponge arrive
rarement dans cet état. Il peut être
auparavant expert ou pire, consultant,
marié et père de famille. Le virus du
Barang éponge s'attrape à n'importe quel
âge, même après plusieurs séjours à l'expatriation
sur d'autres continents tout
aussi ensoleillés et touche toutes les
classes de la société. Il n'existe pas de
vaccins ni de médicaments encore au
point. On a tous en tête un ami parti en
vrac sous le soleil de l'Asie et qui n'en est
toujours pas revenu.
Les variantes de l'éponge sont le Barang
résident sexuel. Ce dernier se rencontre
uniquement à la nuit tombée. Comme un
loup qui sort de sa tanière (une guesthouse
minable forcément à Phnom
Penh), il passe de poulaillers en
poulaillers, écumant tous les bars à hôtesses
de la ville sur sa moto Vespa, à la
recherche de sa future proie. Il note sur
un carnet les noms de chaque fille avec
qui il couche, le prix qu'il paye et les spécificités
de chacune, leur attribuant parfois
une note sur vingt. Sa fierté est de
Expat, qui es-tu ?
Partie I : L'homme expatrié : aventurier des temps modernes ?
Expatrié. Le mot sonne déjà
comme un voyage, une ode
à l'aventure, une invitation à
la découverte. Qui sommesnous,
nous que le Petit
Larousse définit comme des
«personnes ayant quitté leur
pays»? Nous sommes des
Phap au Vietnam, des
Farang en Thaïlande et des
Barang au Cambodge.
Oui mais encore?
gavroche_juin05.qxp 30/05/2005 17:06 Page 42
Gavroche 43
AILLEURS | Cambodge
coucher avec une prostituée sans la payer.
Cet être-là a beaucoup existé dans les
années 90 mais se raréfie. Il fréquente
souvent d'autres variantes de l'éponge,
comme le Barang au crochet de ses parents,
le Barang prof de français à deux
sous, ou même le Barang richissime
ébloui par le potentiel de ce pays qui va,
en quelques années, dilapider toute une
vie d'économies, aidé par ses nouveaux
amis…
2- Le Barang rejet
Il est au Barang éponge ce que le Yin est
au Yang, au rat des villes ce que son confrère
est au rat des champs. Mais comme
rien n'est jamais figé en Asie, le Barang
rejet peut rapidement glisser vers
l'éponge. Ce sont des choses malheureusement
fréquentes.
Le soir, on le rencontre généralement
dans les cocktails mondains, les restaurants
climatisés à la mode, les soirées à
l'ambassade ou entre amis dans les plus
belles villas de la capitale. (On le trouve
rarement ailleurs qu'à la ville, sauf certains
week-ends qu'il passe à Kompong
Som). La journée, s'il n'est pas dans un
4x4 climatisé avec chauffeur, c'est qu'il est
déjà arrivé à son bureau tout aussi climatisé
avec secrétaire. Il peut être spécialiste
en rédaction de projets (avant financement)
ou de programmes (après financement)
et passe son temps les yeux rivés
sur son écran d'ordinateur. Il est le champion
de l'expatriation et le Cambodge
n'est jamais son premier poste. Ses
employés de maison (nombreux)
sont des gens «extraordinaires
» quoique «un peu
fainéants et nonchalants». Il
connaît des dizaines de bonnes
blagues sur les Africains; son
dernier poste était à Dakar. Il
occupe ses loisirs dans les
clubs de sports des grands hôtels avec
piscine et sauna et se promet toujours
d'aller passer un week-end à Angkor. Avec
ses amis, il compare l'attitude des locaux
de ce pays avec celle d'autres locaux
d'autres pays où il a séjourné. Il critique
vertement, toujours en public, le comportement
des étrangers de sa race qui
fréquentent les prostituées et profitent de
la pauvreté des autochtones. Pourtant, s'il
regardait bien, si la pauvreté venait un
jour à disparaître de la planète, il perdrait
son boulot. Après un an passé sur place,
il ignore toujours comment on dit bonjour
en cambodgien. Le monde, le Barang
rejet le considère en deux parties, avec
d'un côté les Etats membres du G8 qui
ont inventé l'avion et la poêle Tefal, et
d'un autre, ceux qui n'ont pas eu cette
chance. C'est pour rétablir cet équilibre
qu'il juge injuste d'ailleurs que l'on retrouve
très souvent le Barang rejet à la tête
d'organismes internationaux humanitaires.
Tout cela ne l'empêche pas de se
laisser aller et de tomber parfois sans y
prendre garde sous le charme de l'Asie.
On peut alors retrouver son 4x4 garé
devant certains bars nocturnes des basfonds
humides de Phnom Penh. Mais
uniquement lorsque sa femme est en
vacances à l'étranger.
3- Le Barang à mi-chemin
Pas assez riche ou trop solitaire pour entrer
dans la catégorie rejet, trop bien
éduqué et pas assez pauvre pour tomber
dans l'éponge, le Barang à mi-chemin
n'est jamais arrivé par hasard en Asie du
Sud-Est. Son type de femme a toujours
été la petite brune finette aux yeux bridés.
Il a longtemps pleuré devant le film
Indochine et considère Apocalypse Now
comme le seul véritable chef-d'oeuvre du
cinéma. Il se marie très souvent avec une
locale ou une Asiatique de la région en
poste ici, parfois après avoir laissé trois
femmes et plusieurs enfants en France. Il
parle la langue plus ou moins bien, parfois
même la lit et l'écrit couramment, connaît
l'histoire récente du pays, a déjà visité
Angkor ou ne va pas tarder à le faire, a fait
le tour du lac en moto si l'état de son dos
le lui permet et connaît par coeur la route
de Kampot.
Lartéguy, Hougron, Groslier, Tauriac, Loti,
Glaize, etc. sont ses auteurs favoris
même s'il ne jure que par Jaraï de Loup
Durand dont il possède même un exemplaire
de la version originale épuisée. Ses
soirées sont invariablement les mêmes et
on le croise, dans l'ordre, au Deauville ou
à la Marmite et à l'Asiate avec certaines
variantes incontournables comme le
Martini ou d'autres endroits de débauche
du soleil couchant, dont les patrons sont
tous des copains. Les nouveaux venus le
considèrent comme un expert du
Cambodge. Il tombe amoureux dix fois
par jour, entretient parfois plusieurs
maîtresses, et sait décrire comme personne
les beautés du royaume. Le Barang à
mi-chemin a participé de près ou de loin à
la reconstruction du pays ces dernières
années. Médecin, chirurgien, maraîcher,
journaliste, responsable d'une organisation
non gouvernementale, hôtelier, barman,
restaurateur, il finira par
prendre racine dans un recoin
du royaume, à Phnom Penh ou
ailleurs, même dans des
endroits les plus reculés.
Il se pose en observateur sur
la politique de ce pays, estime
que les choses ne sont pas
simples, ne réduit pas le régime khmer
rouge à une variante du maoïsme,
regrette la pauvreté généralisée, l'impunité,
l'absence d'intérêt général des
pouvoirs publics, la lenteur du développement,
et même s'il y travaille, sait critiquer
l'action des organisations internationales.
Le Barang à mi-chemin vit en
permanence sur la corde raide. Suivant
les rencontres de la vie et les placements
financiers hasardeux, il finira ses jours
dans le costume strict du Barang rejet ou
dans celui, plus léger, du Barang éponge.
Mais il se peut qu'il réalise simplement
que cela fait trop longtemps qu'il vit au
soleil. S'il part, ce ne sera que pour mieux
revenir. D'ailleurs, la seule définition de la
France qu'il connaît se résume à trois
mots: pain, vin et fromages
Frédéric Amat
(Le mois prochain, la femme expat: passante
du sans-souci ou épouse au foyer?...)
Les expatriés d'aujourd'hui vivent «l'exotisme
au quotidien», tout comme leurs
ancêtres colonisateurs. Et ils reproduisent
peu ou pour les mêmes comportements.
gavroche_juin05.qxp 30/05/2005 17:06 Page 43
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sylvie
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyMer 13 Juil à 10:50

je ne me retrouve pas trop la dedans moi
ni meme aucun des expats que je connais
ici on vit tous normalement ...un peu comme en Europe....
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sylvie
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyMer 13 Juil à 10:52

42 Gavroche
AILLEURS | Cambodge
Expat, qui es-tu ?
Partie II : La femme expatriée : passante du sans-souci ou épouse au foyer ?
Le Cambodge n'a jamais été un
poste facile pour une femme
expatriée, quelle qu'elle soit,
quels qu'aient été son parcours
antérieur et les pays qu'elle a fréquentés.
Depuis 1998, le pays se
normalise lentement. Même s'il
reste au Cambodge des progrès
colossaux à faire dans nombre de
domaines, les avancées en
matière de sécurité ont été phénoménaux.
On vit aujourd'hui aussi
bien à Phnom Penh ou Siem Reap
qu'ailleurs, c'est-à-dire avec de
l'électricité, et sans se faire agresser
à chaque coin de rue comme
ce fût malheureusement le cas
durant les années 1990. De plus,
les expatriés ou étrangers peuvent
désormais circuler sur toutes
les routes du royaume sans peur
de s'y faire kidnapper par un
groupe de furieux à moitié saouls
avec l'armement du parfait petit
guérillero. Ainsi donc les expatriées
que d'aucuns disent du sexe
faible n'ont plus rien à craindre?
Rien n'est moins sûr. Car si les
dangers d'agression physique se
sont réduits à un niveau de risque
«normal», les risques de troubles
psychologiques, eux, n'ont jamais
disparu.
1- L'épouse au foyer
Elle n'a pas choisi le Cambodge et ne
fait que suivre son mari dans sa nouvelle
affectation mais, au départ, cela la
change de l'Afrique. L'épouse n'a pas
forcément le choix dans l'organisation
de ses journées car Phnom Penh ne
brille pas par ses manifestations culturelles.
Le quotidien est donc ponctué au début
par l'aménagement du logement de
fonction, le recrutement du personnel,
sa formation et les entrées et sorties de
classe des enfants. Sans oublier l'abonnement
au centre sportif d'un hôtel de
luxe. Après quelques mois de prise de
contact, elle trouvera les journées
longues et se mettra en quête d'un travail.
Généralement, l'épouse trouvera
un emploi bénévole dans une organisation
quelconque correspondant à ses
aspirations ou se transformera en professeur.
Les plus entreprenantes monteront
leur petite fabrique artisanale de
confiture ou de glace maison mis en
vente dans les boutiques des copines.
Les artistes exposeront leurs toiles,
sculptures, peintures sur oeufs ou
autres supports et auront même un
article publié dans le journal local francophone
ou anglophone. Une infime
poignée trouvera un travail grâce aux
relations de leur mari (personnage
influent et haut placé dans la hiérarchie
des expats), parfois dans des postes
d'organisation ou d'administration créés
tout spécialement pour madame… Avec
salaire conséquent.
L'épouse de l'expatrié peut adorer ou
détester sa vie au Cambodge, cela
dépend des rencontres, de l'attitude de
son mari, de son aptitude à s'adapter,
de ses activités et des loisirs choisis.
Celles, actives, qui aiment les marchés,
le troc, le bruit, la foule, la chaleur et
les antiquités seront comblées. D'autres
se découvriront une passion pour
Angkor Wat et enchaîneront les weekends
à Siem Reap. Certaines s'enferment
dès le départ dans une coquille et
restent imperméables à la vie locale,
passant leurs journées à regretter le
poste précédent de leur époux. Elles
trouveront toujours des personnes sur
la même longueur d'onde pour écouter
leurs malheurs. En règle générale, le
Cambodge ne fait pas de cadeau à la
vie de couple. Si ce dernier est solide et
bien arrimé à des valeurs et passions
communes, le séjour dans le royaume
sera riche en découvertes et aventures
et le départ douloureux pour toute la
famille. Si le couple se fissure, prend
l'eau et que le Cambodge est vu comme
le seul espoir de recoller les morceaux,
le séjour risque de prendre des allures
de déchirure permanente et le torchon
pourrait bien s'enflammer rapidement.
Le constat peut paraître brut et sans
finesse mais, mesdames, sachez-le, le
Cambodge ne fait pas dans la douceur.
Ici, c'est tout ou rien. Une deuxième
lune de miel ou un divorce cuisant.
2- La femme active
Il existe deux cas types de femmes
actives. La responsable et la femme de
terrain. Pour des raisons évidentes au
Cambodge, nous avons choisi de les
décrire dans l'humanitaire.
La responsable sait jouer de son
charme mais ne cache pas sa poigne et
sa nécessaire fermeté puisqu'elle évolue
dans un monde d'hommes qui ne
font pas, comme chacun le sait, le
moindre cadeau. La responsable n'hésite
pas à partir sur le terrain au volant
de son propre 4x4 et à côtoyer l'insupportable
misère afin d'examiner le bon
déroulement d'un programme. Elle a
une vision du Cambodge très proche du
«barang (1) à mi-chemin» mais connaît
des tas de «barangs éponges» et fréquente,
de par son métier, autant de
«barangs rejets» (2). La responsable
passe sa vie à cheval entre les réceptions,
les dîners mondains, les réunions
de travail et son immersion dans le
Cambodge profond. Au bout de quelque
temps à courtiser les bailleurs de fonds,
et à voir la lenteur des progrès, elle
s'avoue fatiguée et son séjour dépassera
rarement quelques années.
Lorsqu'elle quittera le Cambodge, elle
pourra avoir une vision mitigée de l'utilité
de son métier mais en gardera un
souvenir inoubliable... ou effroyable.
La femme de terrain, elle, est en
général une célibataire endurcie qui a
mis le sexe entre parenthèses pour
mieux se consacrer à ces populations
qui crient famine. Elle sait qu'elle ne
sauvera pas le monde mais elle porte sa
gavroche_ete05.qxp 29/06/2005 12:11 Page 42
Gavroche 43
AILLEURS | Cambodge
goutte d'eau dans cet océan de misère
avec autant de conviction que Jésus
portait sa croix. Elle habite comme ses
ancêtres les Gaulois dans une hutte en
bois, sans eau courante ni électricité,
loin, très loin de la ville. Elle lit, écrit et
parle le khmer aussi bien qu'un prof de
langues orientales et ne se rend à la
capitale que lorsqu'elle est vraiment
obligée. Pour la rencontrer, il faut se
rendre dans ces lointaines régions
frontalières reculées et inhospitalières,
sur des terrains minés et impaludés. Là,
elle s'échine à transformer des projets
de 200 pages en réalités à 200 à
l'heure. Elle affronte sans relâche le laxisme
latent des autorités locales, la
cupidité notoire de certains policiers, le
poids implacable des intempéries, la
trompe cuisante des nuées de moustiques,
la récurrence des fièvres et la
nonchalance irritante d'un peuple
soumis à 30 années de guerre.
Engagée, passionnée, rude et idéaliste,
la femme de terrain est en voie de disparition
au Cambodge, certainement
partie au secours de peuplades moins
compliquées.
3- L'aventurière
Elle est venue ici en vacances sac à dos
et a immédiatement su que le
Cambodge avait besoin d'elle. Elle n'a
toutefois ni les qualités de la responsable
ni la témérité de la femme de terrain
mais fréquente assidûment tous les
milieux expatriés, un CV dans une main,
une carte de visite dans l'autre. Si par
chance elle trouve un poste, elle se
dévouera sans compter, un oeil sur les
jeunes «barangs rejets» célibataires de
son bureau. En soirée, c'est en compagnie
des «à mi-chemin» qu'on la retrouve
le plus. Au début, elle les accompagne
dans leurs soirées nocturnes et
devient rapidement super copine avec
toutes les prostituées qui peuplent cet
univers. Elle les considère d'ailleurs
avec un brin de pitié comme des «pauvres
filles qui n'ont pas eu le choix»
mais les trouvent «géniaaaaaaaaaaaaaales
». Si elle ne rencontre
pas un petit copain rapidement, elle
risque de se lasser des réflexions
salaces des expatriés qui l'entourent. La
galanterie ayant tendance à fondre
comme neige au soleil, ces derniers
n'hésiteront pas à raconter, en sa
présence, leurs aventures nombreuses
et variées, ponctuées de détails croustillants.
L'aventurière déborde d'énergie
qu'elle canalise souvent assez mal. Elle
pourra s'initier à certaines drogues,
imprimer sa peau de tatouages
tantriques, se percer le nombril, la
langue ou le sourcil et militer en faveur
de causes nobles. Elle tentera de comprendre,
entre autres choses, la fascination
qu'exercent les Asiatiques sur la
libido des mâles célibataires occidentaux,
opposée à l'indifférence pour sa
personne de ces mêmes mâles. A l'inverse,
rares sont celles qui épousent des
Cambodgiens. Si l'aventurière s'obstine
à rester dans ce pays où sa vie sentimentale,
sexuelle et affective est un
drame et où les propositions d'embauche
ne sont que contrats locaux
minables, le risque est grand d'errer
éternellement sur sa moto dans les rues
de la ville. Deux choses sauveront
l'aventurière: une profonde aventure
avec un jeune homme bien et un bon
travail dans le monde des «barangs
rejets» ou alors un billet d'avion retour
pour un monde moins cruel.
4- La passante du sans-souci
Elle n'est pas venue au Cambodge pour
suivre son petit copain, pour se prouver
ou fuir quelque chose. Elle est charmante,
douce, agréable, bien dans sa
tête, s'entretient le corps et l'esprit et
est courtisée par nombre d'expatriés
toutes classes confondues. La «sanssouci
» travaille dans des secteurs variés,
comme l'archéologie, la recherche,
la coopération, l'hôtellerie. Elle peut être
professeur, secrétaire ou même ethnologue.
Généralement, la «sans-souci»
se rencontre dans les soirées entre
expats le samedi soir et dans les restos
à la mode de Phnom Penh ou de Siem
Reap. Elle fuit les cocktails mondains où
elle est d'ailleurs rarement invitée. La
sans-souci ne fait que passer au
Cambodge et elle en profite à fond, parfois
à cent à l'heure sur sa 250 cc, les
week-ends dans la brousse. Certaines
restent plus longtemps que les autres,
cela dépend des rencontres et des
opportunités de travail mais leur séjour
dépasse rarement les deux ou trois ans.
La «sans-souci» est une femme active
mais elle ne rentre pas pour autant dans
la catégorie de la femme active énoncée
précédemment, trop fainéante, trop
juvénile pour cela et surtout trop
franche, au caractère sans concession,
et pas assez mondaine. Elle peut, par
contre, rapidement intégrer la catégorie
de l'épouse au foyer, mais ce dans un
autre pays et après avoir, bien entendu,
épousé par erreur un «barang rejet»…
Il est impossible de parler de la passante
du sans-souci sans dire deux mots
de son amant.
Ce dernier est jeune, nouvellement
expatrié, barman, responsable d'ONG,
employé d'un grand hôtel quelconque,
et n'a fréquenté les prostituées que très
exceptionnellement, juste pour voir. Il
n'est absolument pas attiré par les
Asiatiques en général. Lui, il préfère les
sans-souci, les expates, blondes, brunes
ou rousses, françaises ou nordiques de
préférence. Il se comporte ici comme un
étudiant en Europe, mi-sérieux midéconneur.
Il habite une maison en bois
et roule en Ssanyang, Vespa ou 250cc,
avec un casque, ce qui le différencie du
«à mi-chemin», qui ne vit pas forcément
dans une maison en bois, ne porte
jamais le casque, trop chaud, trop conventionnel,
et ne couche jamais avec
une expate, sauf par erreur. L'amant de
la passante est très conventionnel sous
ses allures d'étudiant nonchalant. On le
trouve lui aussi exclusivement dans les
soirées d'expats, et il n'est pas le
dernier à organiser, chez lui, ces sortes
de surboums d'adolescents boutonneux
où chacun amène sa bouteille. Il croise
les «à mi-chemin» mais sans les
fréquenter véritablement. D'ailleurs,
comme ces derniers n'ont jamais répondu
à ses invitations aux soirées d'expats,
ils ne sont plus invités. Les deux
catégories ne se comprennent pas trop
non plus. Ils ne se seraient jamais
fréquentés dans leur propre pays. Mais
ici, ils sont tout deux des expatriés, ce
qui rapproche en façade les liens.
gavroche_ete05.qxp 29/06/2005 12:11 Page 43
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sylvie
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyMer 13 Juil à 10:53

c est grave generalise parce que ca non plus ca ne me concerne pas je n ai suivi personne en venant m installer ici c est moi qu on a suivit ...Merci mon cheri cheers
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malco
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyMer 13 Juil à 11:22

oui bien sur il faut pas généraliser , mais en lisant ces deux aticles ça m'a fait sourire car il y en a qui se méfie pas et se font plumer , et d'autres ne sont pas réaliste des rêveurs en somme .
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sylvie
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MessageSujet: Re: à lire   à lire EmptyMer 13 Juil à 11:29

bah rever ca coute pas cher mais parfois c est nuisible
moi aussi ca me fait sourire quand ils parlent de l expat avec chuaffeur et tout et tout
Beaucoup des expats survivent dans leurs pays d adoption ils ont jsute de quoi se payer un kao pat alors un chauffeur et une voiture lol! lol! lol! Boulet
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